Le secteur de l’assurance traîne de la patte en fait de modernisation et de numérisation. Gênés par les documents papier et les processus manuels à la fois lents, coûteux et frustrants, les assureurs reconnaissent depuis longtemps qu’une transformation s’impose. Si les progrès se faisaient à pas de tortue jusqu’à tout récemment, la pandémie est venue bouleverser les choses : dans la dernière année, il a fallu se hâter de mettre en place des solutions numériques afin de pouvoir continuer à saisir les nouvelles occasions d’affaires et à servir la clientèle à distance.
La transformation numérique se produit plus tôt que prévu #
L’urgence de la pandémie a mis les calendriers d’implantation sens dessus dessous : partout, on n’a plus que quelques mois pour accomplir ce que l’on prévoyait faire en trois à cinq ans. Les plans sont exécutés en accéléré et les priorités financières, entièrement revues. C’est simple : qui ne suit pas la vague risque de se retrouver le bec à l’eau.
Dans un tel contexte, que peuvent faire les technologies pour aider les assureurs à révolutionner le cycle de vie des polices d’assurance?
Les sept bienfaits de la technologie pour le cycle de vie de l’assurance #
1. Accélérer le développement de produits #
Les assureurs doivent être assez agiles pour modifier leurs produits fréquemment ou en lancer de nouveaux suivant les taux d’intérêt, les changements réglementaires et les attentes des clients. Mais cette capacité est souvent entravée par la nécessité de modifier le code source du système d’administration des polices chaque fois qu’on veut apporter un changement.
2. Exploiter les données analysées #
Les compagnies d’assurance disposent d’un atout stratégique majeur : les données qu’elles possèdent. En analysant ces données, elles peuvent voir venir les tendances, repérer des occasions et orienter les campagnes de développement et de marketing directement sur les besoins émergents de la clientèle. Malheureusement, les vieux systèmes d’administration des polices sont un cauchemar pour la collecte de données, ce qui met un frein à toutes ces belles avancées.
3. Créer une expérience numérique supérieure pour le client #
De nos jours, les internautes veulent un service personnalisé en temps réel, que ce soit pour leurs assurances ou n’importe quoi d’autre. Malheureusement, les attentes sont trop souvent déçues en raison de la lenteur des avancées technologiques dans le secteur.
4. Assurer la conformité #
La réglementation qui encadre le processus de vente des assureurs, des distributeurs et des conseillers exige la tenue d’un journal d’audit de sécurité. Exécuté manuellement, ce processus peut s’avérer lourd et exaspérant, sans compter qu’il constitue un risque réel de manquement.
5. Accélérer le versement des commissions #
Pour tous les acteurs de l’industrie, le calcul et le versement des commissions dans le délai prescrit constituent un fardeau quand presque tout se fait manuellement.
6. Rendre les conseillers plus productifs #
Bien des conseillers gèrent encore leur cabinet sur papier, ce qui leur laisse moins de temps pour s’occuper de leurs clients actuels et potentiels et de leurs affaires.
7. Optimiser l’efficacité opérationnelle #
Compliquées d’avance, les opérations d’assurance sont complexifiées encore davantage par des processus manuels qui ralentissent toute l’exploitation, du développement des nouveaux produits à l’approbation des polices.
Les décisions d’aujourd’hui forgent les succès de demain #
C’est le moment pour les compagnies et les distributeurs d’assurance de tracer leur voie vers la transformation numérique. On peut commencer par délaisser un vieux système d’administration des polices au profit d’un autre plus moderne, ou encore opter pour une solution plus rapide, comme l’implantation d’outils de vente et de service numériques pour donner un élan aux affaires nouvelles. Tout dépend de l’infrastructure des TI, du budget et des priorités stratégiques. Une chose est sûre : l’industrie est déjà en train de se transformer. Remettre sa propre évolution à plus tard, c’est se laisser dépasser par le reste du marché.